Your cart is currently empty!
Interview de Baraa dans Monaco Business News n°61 (Automne 2017), le journal d’information de la Fédération des Entreprises Monégasques (FEDEM)
Cliquer sur l’image pour télécharger l’interview en format PDF
Interview de Baraa dans Monaco Business News n°61 (Automne 2017), le journal d’information de la Fédération des Entreprises Monégasques (FEDEM)
Cliquer sur l’image pour télécharger l’interview en format PDF
MBN/Vous prônez donc une mode responsable?
BARAA : B. G. : Oui, c’est-à-dire une mode dont les modes de production et de consommation respectent l’environnement et l’humain. Comme l’a dit Vivienne Westwood : “Buy less, choose well and make it last”. Ces dernières années, dans la mouvance de l’évolution des habitudes alimentaires, la prise de conscience s’est aussi accélérée dans l’univers de la mode, tant chez les créateurs que chez les consommateurs. Une nouvelle façon de penser et de vivre la mode a émergé, une nouvelle alliance de l’éthique et du chic. C’est une bonne chose.
Le lin est une fibre prestigieuse, soyeuse, produite en faible quantité. Sa fibre a la particularité d’être longue contrairement à celle du coton ou d’autres fibres naturelles. Il est le plus vieux textile au monde
Symbole de lumière et de pureté, le lin était, lors de l’époque préchrétienne, utilisé pour enrouler les momies égyptiennes.
Culture de proximité, le lin est cultivé en Europe de l’Ouest sur une large bande côtière de 90 000 hectares qui s’étend de Caen à Amsterdam. La France, la Belgique et les Pays-Bas représentent à eux seuls plus de 80% de la production mondiale.
Du fait de ses qualités, de nombreuses créations Baraa sont réalisées en lin, seul ou marié avec de la laine, du cuir, …
Chaque pièce est unique : Baraa choisit d’abord le fil, qui doit posséder les qualités attendues, puis le fait tisser à la main sur des Métiers artisanaux, en choisissant la méthode de tissage en fonction du vêtement à réaliser. Puis le tissus obtenu est coupé, cousu, seul ou avec d’autres tissus de tissages différents, par des couturières sélectionnées.
Photo : Hichem Driss